« Dès sa naissance, Céleste est influencée par sa mère Sofi Bollack-Klarwein, elle-même artiste peintre. C’est donc dans un creuset d’influences intellectuelles et picturales qu’elle grandit. Les couleurs, le trait de pinceau, la vie bohème dans un joli quartier parisien, la liberté d’expression viennent alimenter le cœur de Céleste, petite fille déjà hors norme qui dessine à plein temps. Elle entre en 1994 aux Beaux-Arts, sa première exposition a lieu dès 1998 à la galerie L’œil du 8. Sa rencontre avec le galeriste Georges Detais est déterminante pour la suite de sa carrière. Inscrite dans le mouvement de la Figuration narrative, elle expose à Paris comme à Londres, Stockholm ou Zurich, gagne l’enthousiasme de ses premiers collectionneurs et fait parler d’elle.
Céleste Bollack est une artiste, une femme, une amie qui, dans la vie réelle comme dans son atelier de rêves en gestation, est toujours pleine d’une attachante arrogance, pleine de ce doute qui la rend exigeante, possédée par son travail. Obsédante, déroutante dans l’expression de ses sentiments, surprenante dans ses débordements d’amitié, quelques fois tyrannique, elle n’en demeure pas moins un irremplaçable regard à l’affût qui nourrit son travail de peintre. Travail qui peut se targuer des mêmes qualificatifs que ceux qui la définissent. Elle est le corps et l’œuvre, indissociable. » Texte de Fanny Lasserre