Didier Genty obtient un diplôme de Communication visuelle et audiovisuelle aux Beaux Arts de Bordeaux en 1982. Il travaille plusieurs années comme régisseur général pour le cinéma, puis organise et installe de nombreuses expositions d’art contemporain, entre autres pour la ville d’Issy-les-Moulineaux. Il réalise également de 2004 à 2007 les scénographies d’ArtSénat à l’Orangerie du Jardin du Luxembourg. Parallèlement, il s’investit dans le monde associatif, accueillant en ateliers des enfants ou des prisonniers ; il est chargé du développement de Cultures du Cœur dans les Hauts de Seine.
Sa création personnelle le conduit des installations aux vidéos, de la peinture aux images numériques. Depuis quelques années, il se consacre surtout à la peinture, utilisant sur le papier tout à la fois l’acrylique, l’encre, la cire ou le pastel. Il aime les muscles, la circulation sanguine, les dessous de la peau…, utilisant ses souvenirs de planches anatomiques en lieu et place de modèles. « Je travaille à partir de ma mémoire. c’est elle mon catalogue. Je me fais à l’idée d’une tête, d’un nu ou d’un lapin. Et puis je peins. Au final, un revenant s’impose, paraissant toujours bien vivant mais très écorché, résumé à ses flux, ses nerfs, ses cellules, ses béances…«
Pour retrouver des sensations éprouvées face à certaines toiles de Vélasquez, Rembrandt ou Bacon, il tisse sur le papier ces réseaux cellulaires colorés, irrigués de grandes éclaboussures, qui parlent d’expression de la plus simple expression.