Née dans un quartier populaire de la vallée de Caracas, Paloma Kuns s’intéresse très tôt aux arts et suit des cours dans un atelier pour enfants du musée des Beaux-Arts. Son enfance est dédiée à la peinture et à l’écriture. Adolescente, elle ajoute la musique à ses passions et apprend la mandoline et le hautbois. Ses études universitaires puis le début de sa carrière de chimiste la détournent peu à peu des ces pratiques. Elle part pour la France en 2001 pour poursuivre sa formation en science et management. Il lui faudra attendre 2012 pour renouer avec la peinture, à la faveur d’une installation familiale au Gabon. Son temps sera alors intégralement consacré à son activité artistique, de façon parfaitement autodidacte : création d’une école publique de peinture pour les enfants des quartiers défavorisés, installation de son atelier de peintre et…première exposition.
Son retour à Paris en 2014 et la reprise de sa carrière professionnelle ne pourront l’empêcher désormais de retrouver ses passions d’enfance et de réaliser le rêve longtemps enfoui de devenir violoncelliste. Mère, père et les quatre enfants, toute la famille semble être victime du même virus : l‘une peint et joue du violoncelle, un autre est collectionneur et joue du piano, un troisième de la guitare, un autre se consacre à la photo et au cinéma, tous ou presque dessinent…