Avant de créer son bestiaire insolite, Marie Delarue a emprunté bien des sentiers artistiques. Après la musique et l’écriture, elle est partie du côté des formes. Avec les sons et les mots est né le besoin d’éprouver encore une autre dimension, comme une autre manière d’être et de dire la confrontation avec la matière. Tout d’abord des collages mis en regard de ses textes; puis les collages ont pris de l’épaisseur, de la matière, et de deux dimensions elle est passée à trois. Son univers est des plus insolites : des chimères chimériques, des fantasmes incarnés qui s’esclaffent ou se carapatent, batifolent et puis s’envolent, un bestiaire fabuleux et amoureux, toujours étonnant, parfois détonant et un rien iconoclaste !
On m’a dit un jour que je faisais de “l’art singulier”. Pourquoi pas. Il paraît que j’ai toujours été une personne assez singulière…