Alain Vagh descend d’une lignée de peintres dont la notoriété est depuis longtemps avérée. Né à Toulouse d’une mère française et d’un père hongrois dans une vraie famille-tribu venue tout droit de l’est européen, il s’initie tardivement à la peinture. La céramique a fait irruption dans sa vie aux Milles, près d’Aix-en-Provence : élève au lycée Mignet (le même que Zola et Cézanne), il se lie d’amitié avec Mirabelle Jouve, qui l’initie à l’univers artistique de son père Georges Jouve dont à 14 ans il acquiert sa première œuvre, marquant ainsi le début de sa collection personnelle. Dès cet instant, sa passion pour la céramique ne l’a plus jamais quitté. Dans les années 70, Alain et son épouse Jacotte reprennent une ancienne fabrique familiale de tomettes à Salernes. Grâce à l’innovation et à la créativité débordante d’Alain, l’entreprise se modernise avec d’autres formes, des couleurs audacieuses et des design grands formats en lave émaillée. Cette transformation lui vaut le label d’Entreprise du Patrimoine Vivant. Le « Terrain Vagh » à Paris fut d’abord un show-room ayant vocation à présenter les produits fabriqués à l’atelier de Salernes. Située en plein quartier latin et à quelques mètres de l’Institut du Monde Arabe, la galerie Terrain Vagh existe depuis juin 2018, dirigée avec maestria par Moufida Atig. (Notice biographique rédigée avec Mylène Vignon)
