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La folie à l’œuvre (à paraître)

Le parcours d’Alain Vagh, céramiste fou, peintre obsessionnel, collectionneur compulsif… artiste délirant !
Préface de Christian Noorbergen
Textes de Moufida Attig, Audrey Stupovski, Mylène Vignon et autres contributrices·teurs
ISBN : 979-10-96401-29-1
21 x 21 cm– couverture souple à rabats – 72 pages (environ) – 80 photos couleur d’œuvres et de détails
sortie prévue septembre/octobre 2025

On sait les artistes étrangement inspirés·ées, gentiment monomaniaques, volontiers farfelus·ues, quelque peu obnubilés·ées, et c’est pour cela qu’on les aime… Mais à ce point déjantés·ées, c‘est chose rare ! Vous n’auriez jamais osé l’imaginer ? Alain Vagh l’a certainement fait : carreler une péniche, incruster des pylônes à haute tension et des éoliennes sur des reproductions de grands maîtres de la peinture, recouvrir de carreaux de mosaïque un avion de chasse (fort élégamment stationné sur la pelouse du jardin), des pianos à queue, des vélos, des motos, des voitures américaines, des bétonnières, des guitares, des scooters, des fauteuils aux allures royales et ubuesques, bref on en passe et des meilleurs !
Sans parler de ses canevas customisés – qui passent haut la main du statut d’ouvrages de dames un peu gentillets à celui de créations délirantes – ou de son obsession du creux poplité à l’arrière du genou des dames, dont il fait des portraits en série… Il semble bien que l’imagination de cet homme ne connaisse pas de limite !
Toutefois, ses créations sont très loin de ce que certains seraient tentés d’appeler de l’Art brut. En effet, en ce qui concerne la peinture, il part doté d’un solide héritage paternel : toute une lignée d’artistes magyars ! Pour ce qui est de la céramique Alain Vagh est avant tout un artisan – un « carrelagiste » selon ses propres termes – restant toujours d’une extrême rigueur professionnelle dans la maîtrise de sa technique ; maîtrise qui justement lui permet d’adapter la technique à son imagination délirante.
Alain Vagh évoquera peut-être pour vous quelque chose d’Antonio Gaudi, architecte visionnaire et grand carreleur de Barcelone ? Il y a de cela. Vous y verrez peut-être aussi la maison à Chartres de Raymond Isidore dit « Pique Assiette », recouverte du sol au plafond de morceaux de vaisselle cassée ? Il y en a aussi ! Il se plait même à évoquer une certaine parenté avec le Facteur Cheval, dont le Palais Idéal fait la gloire d’Hauterives dans la Drôme… Pourquoi pas ? Tout cela à la fois et peut-être même plus…
On vous a prévenus : Alain Vagh ? C’est la folie à l’œuvre !